Les professionnels de l'éducation physique et de la santé reconnaissent que l'activité physique est une ressource essentielle pour le maintien de notre vitalité et de notre autonomie. La vie active accroît le mieux-être global grâce aux avantages physiques, intellectuels, émotionnels, sociaux et spirituels qui en découlent.
Un mode de vie actif favorise chez les personnes de tout âge une meilleure :
Sachant que 60 % des aînés sont inactifs et qu'il faut vivre activement pour être en santé, il est essentiel de les encourager à pratiquer régulièrement une activité physique. Il faut donc leur offrir des programmes de participation, qui doivent être stimulants et exigeants sur le plan personnel. Pour ce faire, il faut considérer les principes de la satisfaction personnelle, de la liberté de choix, de la dignité du risque et de l'adaptation de l'activité selon l'âge.
Selon le Guide d'activité physique canadien pour une vie active saine pour les aînés, l'activité physique contribue à réduire les risques suivants :
Notre premier regard sur une personne doit porter sur ce qui est équilibré chez elle, ses capacités et ses habiletés. Les personnes handicapées doivent bouger régulièrement pour être en santé. Pour atteindre ce but, elles doivent avoir accès aux programmes et activités physiques de la communauté.
Il est donc primordial pour le bien-être des personnes handicapées qu'elles ne soient pas victimes de discrimination basée sur leurs déficiences ou leurs limitations fonctionnelles. Bien au contraire, il faut adapter les activités aux caractéristiques fonctionnelles des personnes de façon à ce que leur intégration soit maximale. Et pour le plaisir des participants, il faut aussi respecter la nature et les caractéristiques essentielles des activités.
D'autre part, les personnes handicapées doivent avoir la possibilité de choisir les activités physiques, de détente, de divertissement, de création et d'apprentissage qu’elles souhaitent pratiquer. Tout en assurant la continuité des services existants, il faut favoriser, par les politiques et la distribution des budgets, l'intégration des personnes qui ont des limitations fonctionnelles aux mêmes structures et aux mêmes programmes que l'ensemble des citoyens en leur assurant le soutien approprié.
Cette ouverture des mentalités au respect de la différence est une condition essentielle de diminution du handicap rencontré. Cette plus grande ouverture facilite la participation aux activités physiques qui répondent mieux aux besoins et aux aspirations des personnes handicapées.
* L'information qui a servi à écrire cet article a été recueillie dans le livre de Clermont Simard, de Fernand Caron et de Kristina Skrotzky, Activité physique adaptée, Éditions Gaétan Morin, 1987.