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Tournée australienne du 6 octobre au 12 décembre 2009

Envoi # 5 : Du 29 octobre au 1 novembre 2009

  • Nous savons tous que la plénitude peut se passer de dessert. Abuser radicalement de l’abondance, du confort et de la technologie béatement, est à l’opposé de la sagesse et d’une bonne médecine de vie.

  • Tout en ayant un esprit immortel et, une âme temporaire empruntée au temps et pour un temps, je me dois d’être conscient que mon corps est mortel et que je suis d’un autre monde.

  • Homme de passage dans cet espace-temps, mort, tel je serai dans ce monde ici, puisque c’est le sort qui nous attend tous.

La mentalité touristique australienne sur la partie est du pays

Les employés saisonniers et les touristes, avec les gens d’entreprise qui ont un business, sont très intéressés à mousser les activités inhérentes à la géographie du pays, son climat, sa faune et sa flore. Tout en pensant faire des économies et en dépensant sans arrêt pour ne rien manquer, les visiteurs sont comblés par l’hospitalité des gens, leur camaraderie et leur façon de voir la vie et la vivre, un peu plus en plein air et en bohème que chez-nous. Voici un exemple qui en dit long...

Presque morfondu sur la route nationale, en train de pédaler sous un soleil de plomb, j’arrête dans un restaurant pour m’acheter une consommation froide. La dame me revient, 5 minutes plus tard avec un petit muffin tout en me demandant de le goûter afin de lui donner mon avis sur la nouvelle recette qu’elle venait tout juste de mettre au point. Je goûte et lui donne mon avis sur sa consistance, son goût et mon intérêt pour son muffin. Suite à ses remerciements, elle m’indique que ce sont les circonstances qui ont permis cet événement. Tout arrive à point à celui qui se prépare à la nouveauté et qui sait attendre. Ne trouvez-vous pas dans cette démarche une spontanéité amicale tout à fait perdue dans nos pays à la recherche de tout sauf de vivre son moment présent. Toujours, et oui je dis bien toujours, les gens furent polis et accueillants à notre endroit. Nous avons aussi eu l’impression d’être une inspiration pour journalières et dans notre façon d’être auprès d’eux.

À faire ou ne pas faire... À vous de choisir

  1. Arrêter avant d’être trop fatigué sur la route et se désaltérer avant d’avoir la gorge trop sèche.

  2. Échapper sa monnaie dans la noirceur et se rendre au dessous de la lumière afin d’y voir clair et espérer trouver ce que vous avez perdu ailleurs.

  3. Travailler sur l’ordinateur à une heure très tardive et se faire mettre dehors de tous les endroits éclairés.

  4. Se lever la nuit et revenir à la chambre, à la noirceur, en se frappant sur les objets et sur les lits des autres dormeurs.

  5. Se placer les pieds dans un bain tourbillon, faire partir les bouches d’air, plus bruyantes que moins, et tenter d’avoir une conversation avec d’autres australiens dans leur langue aux accents bien de chez eux.

  6. S’assurer que votre bécane, après un examen auprès des experts en vélo, est sécuritaire pour rouler sur les routes chaudes et ensoleillées d’Australie.

La journée du jeudi, 29 octobre

Tout se déroulait au ralenti aujourd’hui. Lever tardif, repas prolongé, rencontre d’un vieux monsieur de la Californie qui s’est identifié comme un « Dreamer » rêveur mature, quoi, comme nous quatre ici en Australie et, membres du groupe « Avec les yeux du cœur ».

À notre habitude, nous avons pris quelques moments à finaliser nos courriels avec les gens liés à notre voyage, perdu une heure à vouloir copier une photo avec un petit texte pour remercier les responsables d’un magasin de vélos qui nous ont dépannés.

De son coté, Richard est allé chez un cordonnier afin de réparer la ceinture de son petit sac latéral qu’il porte toujours sur lui. Il ne part jamais sans lui puisque ses valeurs et permis divers s’y retrouvent en permanence.

Le départ en vélo a eu lieu seulement vers 10H30, en direction sud pour mieux identifier, lors de notre retour vers le sud, les chemins plus sécuritaires pour nous.

Le soir, après un bain de pieds de 30 minutes, nous sommes allés manger dans un restaurant où les pates sont excellentes. De retour à l’Auberge, nous nous sommes fait résumer un pan subliminal de notre histoire de vie grâce à un professionnel de la numérologie. David McGuire habite en Californie et il est venu en Australie pour un minimum d’un an tout en espérant y refaire sa vie avec une nouvelle compagne d’ici. Il a de la parenté en Australie et il laisse derrière lui sa fille et ses trois petits enfants. Il tenta d’éveiller notre conscience subliminale en utilisant une connaissance ancestrale qui dépasse la compétence de nos 5 sens. Il parla souvent de « Consciousness ». Il situe l’âme dans un entre deux, entre l’esprit et le corps. À l’aide de notre nom et notre date de naissance, il nous situe par rapport à cette vie ici et nos vies antérieures, ce que nous avons bien développé et ce sur quoi nous devons mettre l’accent pour favoriser notre croissance dans cette vie-ci. Il nous indique nos points forts, nos points faibles et il suggère aussi des façons de s’améliorer. Il croit que cela peut améliorer et faciliter notre développement personnel, nos relations avec les autres et notre environnement.

La journée du vendredi, 30 octobre

Après une levée des corps un peu plus matinale, les ablutions d’usage et notre petit déjeuner, nous avons finalisé nos réservations pour notre tournée touristique. Nous nous sommes rendus à la station de train afin de prendre le train appelé « Kuranda Scenic Railway ». Nous étions tous les quatre énervés comme des enfants partant pour Disneyland. Avant de vous parler de la journée, nous aimerions vous dire que nous sommes revenus par téléphérique et puis par bus à notre point de départ. Nous vous décrivons notre voyage à l’envers.

  1. Grâce à la dame au guichet, dont la nièce Samatha vit avec une déficience physique, et les charmes de Richard, nos billets de retour par bus furent une gracieuseté de la maison ainsi qu’un don de $ 5 dollars à la FAM.

  2. La descente en périphérique permettait deux arrêts et des visites dans des salles d’interprétation et des marches adaptées dans la forêt pluviale, appelée « Rainforest ».

  3. Visite d’un petit zoo où est abrité divers animaux exotiques pour nous, comme des koalas, des kangourous, des serpents, etc. Nous pouvions les toucher, les nourrir, prendre des photos à volonté et même se faire photographier avec un koala dans nos bras.

  4. Visite d’un petit jardin botanique abritant des oiseux exotiques. En visitant cette oiselière, nous nous sommes rincés les oreilles et les yeux avec ces bruits musicaux et ses couleurs féériques, sans parler de leur façon de se déplacer, leurs battements d’ailes qui font ressortir des couleurs vives comme le vert, le bleu, le rouge, le pourpre, le violet etc, et leur façon de s’agripper aux branches dans un habitat restreint.

  5. Notre coup de cœur fut la visite d’un petit laboratoire et surtout d’un centre naturel consacré aux papillons. Dans, ce que nous appellerons un sanctuaire de papillons, ces derniers virevoltaient autour de nous et c’était semblable à une symphonie pour nos yeux tant les mouvements d’ailes et les couleurs nous émerveillaient. Ces jeux de couleurs, passant tout spontanément devant nos yeux, nous surprenaient sans arrêt. Tout était mouvement, couleur et surtout cette sensation personnelle que ces merveilles ne duraient qu’un instant et qu’elles nous étaient offertes comme un délicieux nectar présenté aux rois de ce monde.

La journée du samedi, 31 octobre

Très tôt le matin, nous nous sommes préparés afin d’aller récupérer les vélos, dès 8H00, chez Trinity Cycle, à Cairns. Le responsable, Oliver Wack, cycliste lui-même, nous a parlé longuement de nos vélos et en plus de nous faire une bonne réduction, il nous a remis, à chacun de nous quatre, un excellent crayon à bille. C’est curieux de savoir, que la force de Michel fait que sa chaine s’étire et que moi, mes freins ont toujours besoin d’une vérification ; Hélène, ce sont ses vitesses (vous savez c’est une personne très émotive) qui s’emportent et Richard, selon lui son vélo va toujours bien et pourtant, il est celui qui visite régulièrement les experts de vélos.

Nous avons roulé vers Innisfail, aller et retour, dont les indications nous ont fait croire que nous devions pédaler l’équivalent de plus de 200 km. Lors du retour le compteur de Michel indiquait 181 km. L’aller, face au vent et une chaleur respectable, nous ont fait forcer et suer à plein sceau. Michel a du boire une tonne d’eau et moi, au retour, j’étais tout a fait vidé à la fois de mon eau et de mon énergie. Le soir, j’ai trop bu d’eau et un peu plus on appelait les pompiers pour venir me sauver d’une noyade.

Dépassé Edmonton, à environ 20 km de Cairns, j’ai (Clermont) frisé la mort en me faisant touché par une voiture, occupé par 4 touristes suédois. L’autoroute, appelé à cet endroit Bruce Highway, indiquait une limite de vitesse à 100 km à l’heure. Je roulais derrière Michel, à environ 2 mètres de lui, pour me protéger d’un vent de face d’environ 25 km à l’heure avec des tourbillons surprenants venant nous bousculer latéralement. Faute d’accotement, nous roulions tout près de la chaussée et sur la ligne blanche de gauche. Le chauffeur, âgé suédois, non habitué à la conduite à gauche roulait vraiment trop à gauche. Il y avait une seule voie dans les deux directions et au moment de l’impact personne ne roulait en sens inverse. Il est venu frapper mon guidon à droite et je me rappelle seulement, à ce moment précis dans le temps, ce sourd bruit métallique que cela a provoqué. Devant moi, presqu’au même moment, Michel, sans être touché, a senti un courant d’air venant le déplacer sur la gauche. La voiture est venu s’arrêter tout juste après avoir dépassé Michel et ce dernier, qui continuait à rouler, ne sachant pas que j’avais été frappé, a du bifurquer vers la droite pour éviter la porte du chauffeur qui sortait à ce moment là, tout énervé, de son auto. Comment se fait-il que je n’ai pas planté ? Je n’en sais rien. Il y a un trou dans ma mémoire, d’une mini fraction de seconde, et je me rappelle seulement m’être arrêté derrière la voiture de location des suédois en ayant en tête des remerciements auprès de je ne sais qui, mais c’est fort en ‘calvette’ cette puissance étrangère à notre conscience. Les deux vieux couples sont sortis de la voiture, blancs comme drap et se demandant bien comment j’étais demeuré sur le vélo, et moi donc ! Michel est revenu sur ses pas et là nous avons remercié les dieux, nos guides qui ont su, par un beau samedi matin, protéger un autre humain tout à fait perdu sur son chemin existentiel. Les marques sur mon guidon, à droite, vont demeurer une preuve tangible de cette chance qui me coure, me couvre et me préserve, bien malgré moi à l’occasion. Vous devez bien vous demander où était ma main droite. Elle était sur la gourde d’eau. Étant gaucher, je tiens mieux mes guidons avec la main gauche.

En soirée, nous avons discuté plus d’une heure avec un jeune couple qui a fait plus de 150 000 km en vélo tout partout dans le monde. Ces deux personnes travailleront avec nous sur la construction d’un réseautage afin de permettre aux cyclistes de se promener partout et cela, en dehors des voies consacrées aux autos et où, plus souvent que nous le pensons, les chauffeurs considèrent que les vélos n’ont pas leur place sur les routes et ils ne se gênent pas pour nous le faire sentir.

La journée du dimanche, 1 novembre

Lever tardif et très vite après le déjeuner, chacun de nous s’affaire à mettre la main à toutes sortes de petites obligations liées aux voyages. Aujourd’hui nous nous remettons un peu de toutes ces émotions vécues lors des derniers jours.

Encore une fois, nous espérons nous approcher du 3 000 km puisqu’il ne nous sera pas possible de rouler autant qu’espérer à notre départ, soit l’équivalent de 100 marathons comme ce que nous avons fait dans les divers pays d’Europe en 2007. Nous ferons une autre sortie de quelques jours, lors des prochains mois, pour combler les millages manquants lors de celle-ci.

Nous en sommes venus à un constat commun : Les routes en Australie sont dangereuses pour les cyclotouristes comme nous. Vous savez, nous roulons à peu près toujours sur l’asphalte qui est fabriquée avec du concassé qui rend la route aussi rugueuse que sur de la gravelle et, nous avons l’impression de travailler assis sur un compresseur à casser des pierres. Tout le corps vibre au diapason de la vitesse avec laquelle nous avançons.

Les bouts sans accotement sont très dangereux. La ligne blanche qui démarque le bord de la route est fabriquée comme une machine à laver. Elle est pleine de petites bosses de chameau pour réveiller les chauffeurs endormis. En général, les accotements sont étroits et quelquefois, les herbes se retrouvent de l’autre coté de la ligne blanche. De plus, nous devons parer régulièrement des petits animaux morts, des fruits tombés des arbres, diverses branches et autres petits déchets. Les grenouilles de chez nous, québécoises comprises, peuvent aller se rhabiller. Ici les grenouilles sont grosses comme ça. Plusieurs gisent mortes sur le bord de la route, étendues sur le dos, le ventre gonflé et les membres en croix. Je vous assure c’est impressionnant de voir la longueur de ces membres et la grosseur de ces panses.

À 15H00 heures, nous avons eu un dernier rendez-vous avec des membres Lions de la région qui nous ont remis des fanions et nous saluèrent une dernière fois avant notre départ vers le sud.

Les coups de cœur de ces jours

  1. Un bon verre d’eau, froid de préférence, lorsque nous sommes sur les routes chaudes et ensoleillées d’Australie.

  2. L’accueil des gens est tout à fait réceptif à nos demandes. L’information est précise pour nous aider à mieux nous retrouver dans des endroits totalement inconnus de nous.

  3. Prise de vue incroyable au dessus de la forêt pluviale. C’est comme mystérieux, profond, verdoyant et cela nous émerveille par la profondeur du sol, les formes des feuilles et l’harmonie des couleurs qui varie d’un vert à l’autre (Brève analogie : L’un vers l’autre dans une symbiose de rapports humains).

  4. Le sanctuaire consacré aux divers papillons. Certains semblaient plus imposants que nos tourterelles dans leurs dimensions toutes les ailes déployées. L’harmonie de leur forme, la diversité de leurs couleurs multicolores et leur brillance. Leur façon de se déplacer et de se poser tout autour de nous nous apportait une dimension sensorielle insoupçonnée. Il faut le vivre pour le comprendre.

Anecdotes

  1. Si vous avez devant sur l’accotement, une touffe d’herbe, il est préférable de l’éviter. Elle cache soit une bosse, soit un trou laissé par le temps sur le rebord de la route.

  2. Un australien, habitant actuellement au Japon et, en visite dans son pays natal, nous a dit pourquoi il aimait tant le vélo et que cela lui a permis de vivre pleinement sa vie en être libre et responsable. Très jeune, vers 7 ans, il a eu un vélo en cadeau et cela lui a permis de se libérer de sa cour et d’aller à la plage, à près d’un kilomètre et demi de chez lui. Il a actuellement, à son actif, plus de 150 000 km autour du monde et sur tous les continents.

  3. Nous avons appris que l’établissement d’une colonisation a pris racine à Cairns en 1876, 9 ans après la confédération canadienne. Grâce à l’effort, la sueur, et le travail à mains nues des premiers colons, les premiers jalons d’un nouvel endroit furent posés et aujourd’hui, cet endroit est très recherché par les australiens eux-mêmes et tous les touristes à travers le monde.

  4. Notre groupe considère notre ami Michel de plus en plus original. Ce que nous vous racontons à son sujet n’est rien en comparaison de la réalité vécue auprès de lui. À notre point de vue, c’est le phénomène du siècle et, sans lui, rien ne serait pareil. Vous devez savoir de prime abord, que cet homme a l’allure très athlétique et, il va s’en dire, possède un physique semblable à nos défricheurs de l’ouest canadien. Un seul petit exemple : Cela fait plus de 23 fois, depuis notre départ du Canada, qu’il essaie de faire passer les mêmes courriels qui ne passent pas. Il a en sa possession plus de 6 cartes magnétisées pour utiliser l’Internet sur son portable et à l’interne sur les ordinateurs du YHA. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point un homme qui veut bien faire peut faire pour bien faire. Une fois, Michel a remis plusieurs cartes à Richard et aucune, au dire de Richard, confirmé par Hélène, ne fonctionnait. C’est là que Richard est allé s’acheter pour $40.00 de temps sur une carte afin d’envoyer un courriel avec certitude.

  5. La rencontre d’un homme mature, plus de 70 ans, et numérologue de profession.

  6. La bouffe ici, qualité prix, vaut celle de chez-nous. Nous n’avons pas à ajouter des taxes à nos mets ni de services. En plus, les gens qui nous servent sont très présents à nos requêtes et toujours d’allure joviale et souriante.

Énigme du jour : Questions mystères

Le continent australien est isolé de toutes autres surfaces émergées depuis plus de 40 millions d’années. Sa faune et sa flore est unique au monde. Nous nous promenons sur la côte est et celle-ci a, dans ses forêts, la plus riche flore au monde.

  • Est-il vrai que sa forêt pluviale abrite plus de 18 000 espèces végétales ?

  • Est-il vrai que certains arbres ici ont plus de 2 500 ans ?

  • Est-il vrai que les épiphytes, les fougères et les lianes abondent grandement près des cours d’eau ?

Nous avons aussi vu un ornithorynque. Cette bibitte vit dans l’eau avec son bec de canard, semblable à une queue de castor de chez-nous, mais à l’autre extrémité du corps. Elle pond des œufs et aussi elle allaite ses petits. Il faut le faire, n’est-ce-pas.


Pourquoi que… et il est vrai que...

  • Pourquoi que : certains placebos sont quelquefois plus efficaces que certaines pastilles chimiques et sans effet secondaire ?

  • Pourquoi que : ce qui se produit à une petite échelle peut-il se reproduire à une plus grande échelle, comme par exemple rouler en vélo pour explorer les beautés et les valeurs véhiculées dans le monde. Le vélo est un mode de vie en liberté.

  • Il est tout à fait vrai de dire que les maladies psychosomatiques existent. Ce n’est pas une question de culpabilisation mais de prise de conscience et d’un début d’un changement en espérant une guérison de son état. Nous croyons que toutes anormalités peuvent trouver leur propre explication à quelque part dans les profondeurs de l’être incarné.

  • Il est tout à fait vrai de dire que certaines maladies présentent souvent des rémissions dans le temps.

  • Il est aussi très vrai de dire que le corps, par ses défenses naturelles, recherche de lui-même son équilibre et sa santé. Vous connaissez l’expression : atteindre le fond du baril. Pourquoi tant souffrir avant de rebondir ?

Votre contact est Michel Charland : michelcharland@shaw.ca

Rédigé par l’équipe « Avec les Yeux du Cœur »

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